Doctorante - F.R.S.-FNRS - FRESH grantee


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Sa thématique de recherche

Etude de l'influence des espaces et de leurs caractéristiques sur le sentiment de bien-être, d'auto-efficacité, et l'engagement des travailleurs dans un contexte scolaire. Ce projet de thèse ambitionne d’identifier les facteurs architecturaux des espaces scolaires qui influencent favorablement ou défavorablement le bien-être des enseignants. Le bâti scolaire étant essentiellement pensé pour les élèves et leurs apprentissages, ce projet vise à évaluer les caractéristiques ergonomiques, spatiales et modulaires des espaces scolaires, de montrer leurs influences sur les comportements des enseignants dans les espaces scolaires (appropriation, interactions sociales) et de déterminer leurs effets respectifs sur le bien-être des enseignants, leur sentiment d’efficacité personnelle et leur degré d’engagement au travail. Si les effets des espaces de travail sur le bien-être des travailleurs font l’objet de recherches dans d’autres secteurs professionnels, la qualité des espaces et le bien-être des enseignants de l’enseignement primaire n’ont fait l’objet que de peu d’attention. Or, l’OCDE souligne que là où le bien-être des enseignants est faible, le niveauscolaire le serait aussi.
Développant une approche interdisciplinaire (psychologie, éducation, architecture, ergonomie), le projet repose sur des méthodologies d’observation (grilles analyse architecturales et comportementales), d’entretien (données architecturales, comportementales et de bien-être) et de questionnaires (bien-être, sentiment d’efficacité personnelle et engagement au travail), auprès d’enseignants de 5ème primaire. Des analyses triangulées des données seront développées.
Ce projet (doctorat en cotutelle : Université libre de Bruxelles et Cergy Paris Université) a pour objectif de fournir un modèle pour l’évaluation de l’effet du bâti scolaire sur le bien-être de ses usagers. Plus largement, il vise à contribuer à l’intégration de caractéristiques architecturales dans les modèles du bien-être au travail, d’améliorer la compréhension des facteurs de bien-être des enseignants et de contribuer aux développements de méthodes de recueil de données quantitatives et qualitatives sur les composantes spatiales et leurs effets sur le bien-être au travail.