Professeure

Coordinatrice de la filière "Psychologie du travail, psychologie économique et des organisations"

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caroline.closon@ulb.be
Caroline Closon

Ses enseignements

  • PSYC-E-3044 : Psychologie de l'orientation (BA3, 5 ECTS). Coordinatrice, titulaire.Faculté des Sciences psychologiques et de l’Education, ULB 
  • PSYC-E-4002 : Méthodes de recherche en psychologie du travail et du personnel (MA1, 5 ECTS), co-titulaire avec C. Hellemans. Faculté des Sciences psychologiques et de l’Education, ULB
  • PSYC-E-447 :Travaux pratiques de méthodes de recherche en psychologie du travail (MA1, 5ECTS). Coordinatrice. aculté des Sciences psychologiques et de l’Education, ULB
  • PSYC-E-446, Diagnostic et interventions en psychologie du personnel (MA1, 5 ECTS). Faculté des Sciences psychologiques et de l’Education, ULB 
  • GRBE-Y103 : Méthodes quantitatives et qualitatives : cours transversal (3 ECTS). Co-titulaire avec A. Blavier (ULiège). Master de spécialisation conjoint en Gestion des Risques et Bien-être au travail (ULB, ULg, UCL, UMons).

Ses thématiques de recherches

  • L'excellence a-t-elle un genre ? Le monde académique n’échappe pas au “tuyau percé”. La disparition des femmes au fil de l’avancement de la carrière académique est un phénomène robuste et répandu en Europe, en Belgique (Commission Européenne, 2016) et aussi dans la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). Alors que les proportions d’étudiants et d’étudiantes diplomé·e·s sont quasiment égales, le pourcentage de femmes débutant une thèse de doctorat est significativement moindre que le pourcentage d’hommes. La présence des femmes diminue à chaque étape de la carrière académique pour finalement aboutir à 16% de professeures ordinaires au niveau de la Fédération Wallonie Bruxelles. Les travaux que nous menons dans ce cadre de recherche « l’excellence a-t-elle un genre ? » interrogent les causes de cette sous-représentation des femmes dans le monde académique et de manière plus large, dans la sphère professionnelle. https://www.youtube.com/watch?v=IPpEgteRAiI
  • Les discriminations à l’égard de la population dite « LGBT » dans la sphère professionnelle sont encore très nombreuses. Le monde du travail est fortement normé et agencé autour de l’axe masculin/féminin. On a pu constater que les gens réagissent négativement à des écarts par rapport aux attentes normatives des expressions de genre attribuées aux hommes et aux femmes. Cela concerne principalement les personnes auto-identifiées comme lesbiennes, gays, bisexuelles ou transgenres mais également les personnes auto-identifiées comme hétérosexuelles qui ne rentrent pas dans les cases homme/femme attendues. Ne pas se conformer aux attentes entraîne des discriminations qui impactent négativement le bien-être des personnes sur leur lieu de travail et leur développement de carrière. Nos travaux proposent d’investiguer à la fois comment les normes de genre se construisent et se réitèrent dans les systèmes professionnels et quelles sont les mesures qui peuvent être prises pour plus d’inclusivité.
  • Syndrome de l'imposteur. Plusieurs personnes issues de groupes minoritaires (personnes d’origine étrangère, les femmes…) développent au travail ou pendant leurs études un syndrome de l’imposteur. Ce syndrome est un concept intégrant différentes caractéristiques cognitives (Neureiter et Traut-Mattausch, 2016). Les principales sont l’impression d’être surestimé·e et de tromper l’entourage, la peur d’être percé·e à jour ainsi que l’incapacité à considérer les succès comme imputables à nos propres compétences sont alors présentes dans leur quotidien. Ces personnes pensent que leurs succès sont dus à la chance, à des éléments externes et que bientôt celleux qui les considèrent comme brillant·e·s vont se rendre compte de la « supercherie ». Ce ressenti impacte négativement le bien-être au travail et les parcours scolaires. Nos travaux proposent d’étudier les caractéristiques individuelles mais également situationnelles qui favorisent la persistance de ce syndrome ainsi que les conséquences sur le bien-être de ces étudiant·e·s et ces travailleur·se·s.
  • Inégalités de genre : les hommes comme alliés. Chaque année en Europe, à partir de mi­novembre, les femmes travaillent gratuitement jusqu’à la fin de l’année en raison de l’écart salarial persistant de 13 % entre les sexes. Ces inégalités professionnelles soulignent la nécessité de mesures concrètes en faveur de l’égalité. Les politiques de discrimination positive, le mentorat et la sensibilisation sont des mesures usuelles. Cependant, il serait crucial de favoriser la proactivité des hommes en tant qu’alliés. Être un allié implique de renoncer à ses privilèges afin de promouvoir l’égalité. Les travaux que nous menons dans ce cadre de recherche interrogent la prise de conscience des hommes à l'égard de ces inégalités de genre, ainsi que leurs motivations et les obstacles auxquels ils sont confrontés pour devenir des alliés dans la lutte pour l'égalité de genre